«la Trace» : origine

«la Trace» : origine

L’idée de «la Trace» est venue toute seule du fait qu’à notre arrivée sur ce terrain boisé, tout était impénétrable à cause de la tempête de 99 qui avait tout mis sens dessus dessous. Mais dans tout ce fatras d’épines, de bois couchés, de ronces, il y avait des traces faites par les animaux de la faune locale : sangliers, chevreuils, lapins, renard … Pour nous humains, ces passages étaient plutôt ténus. Il a fallu les élargir ; des traces de mammouths auraient été bien plus confortables mais n’ayant pas l’habitude de ces animaux, je préfère croiser un lapin. Bien que pour lui ce soit moi le mammouth !  C’est dans ces traces élargies, aménagées, électrifiées que nous avons crée «la Trace».

Au début, sans autres prétentions, nous avons puisé dans les stocks de décors et de spectacles dits «petites formes» du Diable par la queue. Déjà se dessinait ce qu’aujourd’hui est devenue une évidence : la féminité.

Ça c’est mon côté militant de «soixante huitard attardé» comme aiment à me le mettre dans le nez certains, voire certaines. Pourtant, j’ai vécu intensément cette époque comme un éclair de lucidité de l’humanité, du moins pour une petite frange. L’égalité de l’homme et de la femme n’était pas un vain mot et les tabous repérés tombaient un à un. Dommage que l’herbe qu’on fume ainsi que d’autres produits aient mis à bas cette révolution qui aurait pu s’étendre et accélérer la venue de l’âge d’or dans le monde.

Pour en revenir à «la Trace», elle est axée maintenant sur l’égalité de l’homme et de la femme donc aussi du couple et surtout l’élévation de la féminité au statu glorieux qui lui revient de droit après tant et tant de millénaire d’enfouissement.  Il ne s’agit pas là de philanthropie mais plutôt d’une vue un peu plus longue que celle du bout de notre nez.

Parce que tant que la femme n’aura pas atteint le rang qui lui revient, l’homme n’atteindra pas la gloire qui l’attend.

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