Homo sapiens, oui mais
Me voilà bien embêté pour coller un titre à cette scène. En fait, pour l’élaboration, l’idée ne vient pas tout de suite, parfois même elle tarde. C’est plutôt l’oeil qui me guide ; en voyant un objet ou un ensemble, mes envies d’esthétique se mettent en route. En fouillant dans mon bric à brac, je trouve de quoi compléter -là un bout de tissus, là un petit moteur, de la peinture, de la lumière et parfois un achat irraisonnable … Un tableau ainsi se construit, parfois grandeur nature, d’autres fois juste dans le coin de ma cervelle, ce qui fait que dans le fond de cette dernière règne un vrai bric à brac , une caverne d’Ali Baba, la Galerie Lafayette décuplée, Le grand bazar, quoi ! Mais quand même, je sais où je fourre mes affaires.
Pour ce qui est de cette scène, mes petites filles pendant leur vacance chez Grand Père ont commencé à fabriquer des masques en papier mâché. Comme les vacances ne durent pas assez longtemps et qu’il n’y a pas que ça à faire, les masques sont restés en plan ! J’ai repris leur travail : compléter, modifier et trois masques d’animaux sont sortis : un lion, une girafe et un élan.
Un espace scénique où Nana-Cerise, une de mes filles avait fait une prestation du tonnerre dans la poussière de talc – on peut dire que ça fumait ! – est libre. Le talc, j’adore. Se rouler dedans est un délice. Du coup, une chorégraphie est en route dans cet espace avec 300 kg de talc. L’idée germe après l’esthétique. Quelques uns pourraient dire qu’on a là une représentation archaïque. Mais très vite je réponds que l’homme, je veux dire l’humain est un mammifère, primate, omnivore et homo sapiens.
Ici je représente un couple d’animaux mâle et femelle avec un corps d’humains pour ne pas oublier que nous en sommes aussi et que tous nous descendons de la même et unique branche.
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