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Catégorie : vies

La dame de Brassempouy

La dame de Brassempouy

Durant l’année 1993, nous avons été sollicités par divers organismes et festivals pour programmer nos spectacles. C’est ainsi que le conseil général des Landes nous a commandé un spectacle autour du centenaire de la découverte de la dame de Brassempouy qui eut lieu le 19 juillet 1894.

Mademoiselle je sais tout

Mademoiselle je sais tout

Je me suis doucement agenouillée à côté d’elle, à distance respectueuse.- « que fais-tu donc, mademoiselle ?- » – Est-ce que tu vois ce que je fais ? me répond elle. – « Je vois bien que tu grattes le sol et je voudrais savoir ce que tu cherches ». – « du chewing-gum ! » me dit-elle. – « du chewing-gum ? ! » – « Eh ben, sais-tu que dès que le chewing-gum est bien mâché, il est…

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Un voyage

Un voyage

Nous avons trouvé une belle petite jardinière . Enfin, pas exactement. Lors d’un de nos voyages d’un village à l’autre, un brave homme nous interroge :« où allez-vous ? Dans le prochain village», répond Gérard, sans préciser le nom. « Alors, arrêtez-vous sur la place, je vous attendrai ». C’est ainsi que ce monsieur nous a offert ce charrettou. « Vous saurez quoi en faire. Ici, elle pourrit et je voudrais qu’elle retourne sur la route». Ça tombait bien !…

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La providence

La providence

Aux guides de mes chevaux, j’étais en mauvaise posture. La nuit tombait. J’y voyais encore. Les roulottes devant traçaient et s’éloignaient de la mienne. Je sentais bien quelque chose de bizarre dans mon attelage. Alors tout naturellement, je décidais de freiner. Cela tombait bien, la route descendait.

VII – Chapitre septième : premier printemps

VII – Chapitre septième : premier printemps

Il avait été convenu que le convoi prenne ses quartiers de printemps dans un village de l’Aude. Pour accueillir le bébé que j’attendais d’une part et créer le spectacle de marionnettes d’autre part. Avec la complicité de mes cousins, nos attelages et le cheptel étaient attendus. – « Le parc est clôturé par un mur. Tu verras Solange, vous y serrez bien, et vous pourrez monter le chapiteau et travailler à votre spectacle. Les enfants pourront étudier. Les chevaux seront en…

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Chapitre cinquième : une première

Chapitre cinquième : une première

A Noël, les filles Aglaé et Thaïs sont parties en Alsace pour les fêtes pendant une semaine. Nous avions installé les roulottes dans un champ avec l’autorisation de la mairie et d’un agriculteur pour les chevaux. Nous étions tous les quatre, Igor, Sariha, Gérard et moi dans les roulottes. Gérard m’avait demandé de l’accompagner à Valence pour aller jouer de l’orgue de barbarie. C’était le 24 décembre. J’étais complètement paniquée. Jouer de l’orgue de barbarie c’était dans mon esprit demander…

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Chapitre quatrième : leçon pratique

Chapitre quatrième : leçon pratique

Les départs en roulottes sont des moments très intenses. C’est un rituel. Chacun a sa tâche. D’abord on range autour des roulottes. Et là ce n’est pas une mince affaire parce que les affaires justement sont éparpillées sur l’espace que chacun a déterminé et en fonction de sa personnalité. Prenons moi par exemple : plus le terrain est grand, plus je m’étale. C’est le bordel ! Je ne sais toujours pas comment je m’y prends. C’est le branle bas de combat,…

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Chapitre troisième : les petites routes

Chapitre troisième : les petites routes

Les petites routes du sud est de la France sont belles et les paysages attrayants. Nous avions le temps de les contempler, au pas des chevaux et de faire de gros bouchons également. Quelquefois d’ailleurs ça klaxonnait fort derrière nous. Nous étions malheureux de provoquer de la mauvaise humeur et en même temps, cela me faisait rire. Aujourd’hui encore. Que d’impatience, que d’intolérance sur ces routes, que de ronchons qui allaient se faire engueuler pour le retard au rendez-vous, parce qu’une…

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Chapitre deuxième. Le grand départ

Chapitre deuxième. Le grand départ

Nous étions au printemps montagnard, c’est-à-dire en mai. Les fleurs étaient en bouton, les arbres fruitiers en feuille à peine … Il faisait juste bon dehors. Nous préparions la venue des premiers jeunes des colonies de l’été. Je continuais à travailler à 1h30 de routes sinueuses de mon nouveau domicile. Du pain sur la planche, il y en avait assez pour que je puisse en plus me projeter dans un avenir futur proche de voyage en roulottes. Sans compter qu’à tous…

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